(habitations du commerce) the bank (traduit: le commerce) accueille les personnes dans la classe moyenne. des travailleurs qui se font de l'argent à la sueur de leur front ou à celle du front d'autrui, mais qui ne parviennent pas à se hisser aux sommets, qui stagnent entre semi-grandeur et médiocrité. les résidents de ce cercle (généralement des commerçants et petit bourgeois) habitent des baraques sans grande personnalité, bien souvent au-dessus de leurs commerces ou à proximité de ceux-là. néanmoins, il ne s'agit pas non plus de masures, mais de maisons bien solides où il fait tout de même bon vivre.

(les ruelles pavées) le commerce est strié de ces ruelles toutes pavées - ou presque, qui séparent les maisons et les commerces et sont toujours pleines de vie, qu'importe l'heure de la journée. elles sont très souvent animées par les artistes qui en font le tour, on peut aussi y voir quelques chevaux et leurs cavaliers traversant au milieu de piétons. elles sont néanmoins parfois trop étroites pour les voitures, qui restent le plus souvent utilisées dans le cercle supérieur. ainsi, nous verrons plus de gens à pieds, faisant les boutiques ou se baladant simplement, profitant du soleil au-dessus de leur tête et du vent frais qui balaie toujours ces rues.

(l’hôpital) de nombreux savants et soigneurs offrent leur expertise à ceux qui en ont besoin. si quelques familles peuvent se permettre des médecins personnels leur rendant visite à domicile, beaucoup d'autres se rendent à cette petite clinique proposant des services et des méthodes avancés pour répondre à toutes les demandes. il y a quelques bons chirurgiens, maïeuticiens, psychiatres. de bons docteurs en général qui remplissent leurs locaux aux murs clairs d'espoir et de dévotion. quelques patients y sont gardés sur la longue durée, en fonction de leur état. toute une aile est réservée aux résidents souffrant de troubles mentaux.

(les commerces) les échoppes sont l'âme de ce cercle (on ne se demande pas pourquoi il s'appelle ainsi), les commerçants sont aussi nombreux que les rivalités et les devantures rayonnent dans des galeries à ciel ouvert assez larges pour tous les passants qui les arpentent chaque jour. on y trouve vraiment de tout, des ressources les plus communes aux biens les plus précieux. il y a des boutiques de textiles, des librairies, des joailliers, des menuisiers... c'est en quartier d'affaires dans le sens où les négociations sont nombreuses et les diamants (monnaie de la cité solitaire) passent de mains en mains.

(l'université) cet institut forme les travailleurs de demain (comme les commerçant, avec ses cours de marketing). les gens qui en ressortent deviennent banquiers ou ouvrent leur propre entreprise, mais ils passent tous par là pour espérer décrocher un diplôme leur assurant un emploi stable et valorisant. plus on a un bon métier et une bonne formation, plus on s'attire les bonnes grâces des cercles supérieures. pour y entrer, il faut néanmoins valider un socle commun de connaissances et savoir lire et écrire. de nombreux enfants des cercles inférieurs ne peuvent donc prétendre à une place dans ces locaux au charme ancien.

(l'école des régimentaires) c'est ici que les gardiens de la cité, de la paix, les protecteurs des familles fondatrices, les sentinelles du joyau, sont formés. on fait d'eux des hommes robustes et loyaux à travers des entraînements intensifs et une rigueur dans le respect des codes. l'école en elle-même a une architecture sévère. c'est un imposant bâtiment donnant à l'arrière sur une grande cour encadrée de murs épais, où la plupart des formations physiques se font. il est rare de décider de faire partie des régimentaires, cela se fait principalement sur recrutement. on vous y jette lionceau et vous en ressortez dangereux fauves.

(la gare de cuivre) la bâtisse n'a pas la même prestance que sa soeur dans le cercle supérieur, mais elle n'en est pas moins charmante et s'accorde à son milieu, tout aussi modeste. les trains à charbon y passent chaque jour, transportant hommes et biens entre les deux gares de la cité, celle de cuivre et celle d'argent. néanmoins, il existe d'autres petites stations où ne s'arrêtent que les trains chargés de biens, allant chercher leurs ressources dans certains autres cercles. les voies sont donc beaucoup empruntées et la locomotive représente un moyen de transport des plus appréciables.

(club malfamé) le bar n'a pas une réputation des plus belles, mais tous en sont fascinés. il faut oser franchir ses portes pour découvrir le monde décomplexé qu'il renferme et les infinies possibilités qu'il offre à tous ceux qui se laissent tenter. l'alcool coule à flots, les verres ne sont jamais vides et les joues toujours rouges. il y fait chaud quand on y entre et la température ne cesse de monter, avec ces beaux danseurs qui, pour certains et certaines, offrent bien plus qu'un spectacle aux clients qui en paient le prix. les fantasmes sont à portée de vue et de main, et le show toujours assuré par des animateurs et artistes libérés.