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et c'est parti pour le show et c'est parti tout le monde est chaud.

in hell we all are. give me some fire ☾ (calora)

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Caleb Heliodhan


Caleb Heliodhan

the black key

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MessageSujet: in hell we all are. give me some fire ☾ (calora)   in hell we all are. give me some fire ☾ (calora) EmptyDim 17 Sep - 21:56

give me some fire
we are problems that want to be solved. we are children that need to be loved. we were willin', we came when you called. but man, you fooled us, enough is enough.  ft. CORA NIGHTINGALE


Tu ne sais pas où les couloirs du sous-sol te mènent. Soit disant, c’est à cet endroit que les membres de la clé noire peuvent s’entraîner. Tu connais l’art du maniement d’épée, sans doute même un peu trop de par ton éducation de compagnon mais ne ressent nullement l’envie de manier quoi que ce soit aujourd’hui. Camille n’est jamais bien loin, gardant un œil sur ta carcasse, comme s’il craignait que tu ne tentes à nouveau de te supprimer, toi, le dépressif de l’intérieur qui le nie en bloc. Oh, bien sûr, tu sais que les premiers jours qui ont suivi ton réveil, au printemps, n’ont pas été de tout repos pour le forgeron. Tout ce que tu voulais à ce moment-là, c’était qu’on te laisse mourir. Tu voulais quitter ce monde et ne plus rien voir. Ne plus rien subir. Mais Camille n’a pas voulu, Camille, pour toi, s’est battu. Lui qui est à l’autre bout de l’arcane. Lui qui te donne un but, a su redonner goût à tes envies vengeresses de les voir tous crever au bout d’une épée. Au bout d’une… Bombe ? Oui, à n’en pas douter tu les ferais exploser avec un plaisir non feint. En dit long, d’ailleurs, le sourire fin qui apparaît à tes lèvres, là, juste en coin.

Au détour d’un couloir, tu déambules et te perds, explores un monde qui ne sera peut-être jamais entièrement le tient. La marque noire au-dessus de ton cœur, tu n’as pas sourcillé lorsqu’ils te l’ont fait. Ce n’est pas celle-ci que tu crains, mais l’autre, bien plus sadique. Bien plus macabre. L’on vous a appris à la craindre si durement que tu ne te verrais pas la porter. Pourtant Dieu sait qu’au sein des rues du Joyau, tu finiras par y retourner. Peu importe le risque, tu finiras par y remettre les pieds. Alors un peu plus, tu t’enfonces dans les méandres des sous-terrain, bifurques plusieurs fois de suite jusqu’à apercevoir un corps recroquevillé, seul. Une silhouette féminine à la chevelure de feu que tu reconnaitrais entre mille mais elle ne peut pas être ici. Ca y est, mon pauvre Caleb, tu hallucines… Tu as perdu la boule. Cette fois tu es tout bonnement fichu et bon pour la casse ! A ce constat, ton cœur manque un battement, car Cora est l’une des rares du Commerce avec qui tu as eu l’occasion de réellement discuter, et t’ouvrir un tantinet au monde. Elle ne t’a jamais jugé. Pas une fois. Et tu es toujours reparti plus serein de la boutique que jamais tu ne t’es senti ailleurs sur toute l’île. Elle était ton apaisement perpétuel. Et tu n’as jamais compris comment. « Cora ? » que tu prononces avant de déglutir, encore persuadé qu’il s’agit là d’une hallucination de ton esprit. Tu te rapproches doucement, avec méfiance, pour venir t’accroupir près d’elle et de ton index venir effleurer son épaule. Tu tressailles en sentant qu’elle est bien réelle, et bascules en arrière, tes fesses rencontrant le sol. « Par tous les Saints… Tu es bien là ! ». Tu pourrais être pleinement gêné de ton attitude, mais non, rien. Tu assumes pleinement tes airs ahuris et tes réactions un brin excessives. Soudain, un rire s’échappe de ta gorge sans que tu ne parviennes à le retenir et tu rends compte de ce que tout cela veut dire. « Attends une minute, si tu es là… Ça veut dire que… ? Non… Ce n’est pas possible. Je suis vraiment en train d’halluciner, c’est ça ? ». Ton sourire s’élargit tandis que tu passes tes mains dans tes cheveux défaits et sûrement un peu trop long. Tu aurais bien besoin d’une coupe rafraîchissante.

Elle est comme un fantôme sorti tout droit d’outre-tombe, de ceux que tu ne pensais pas revoir d’aussi tôt, quand bien même elle valait la peine d’être connue. Avait-elle seulement noté ton absence de ces derniers mois ? Toi qui revenait pourtant régulièrement avec des costumes à rapiécer ? Il faut dire que ce cher patriarche avait parfois des élans de brutalité exprimés sur les fins tissus à défaut de pouvoir être exprimés sur les parties visibles de ton corps. Assis les fesses par terre, tu l’observes toujours de ce sourire qui finit toutefois par disparaître de tes traits au moment où tu prends conscience de tes cicatrices apparentes. Déglutissant, tu viens tirer sur les manches de ta chemise pour mieux les camoufler et baisses les yeux, prêt à te renfermer sur toi-même, véritable névrosé qui veut cacher le fait qu’il est en réalité mort de l’intérieur depuis longtemps. Elle le sentira, mais ça, tu ne peux pas le savoir. Parce que tu ignores encore ce qu’elle est, tu ne l’imagines pas vraiment. « Je suis… Content de te voir. ». Même si tu continues de penser que tu hallucines, si ça se trouve, dans quelques minutes, Camille te trouverait et t’annoncerait combien tu es fou, à parler ainsi, seul dans la pénombre d’un couloir semi obscur.

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Cora Nightingale


Cora Nightingale

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MessageSujet: Re: in hell we all are. give me some fire ☾ (calora)   in hell we all are. give me some fire ☾ (calora) EmptyMar 19 Sep - 0:05


GIVE ME SOME FIRE
« We are each our own devil, and we make this world our hell. »
⋅ ◆ ◈ ⟐ ◈ ◆ ⋅
Isolée du monde, recroquevillée dans un coin, dans cette bulle imaginaire supposée l’aider à recentrer ses émotions. Elle voit, derrière ses paupières closes, une eau tranquille qui tournoie lentement, une fontaine délicate dont le liquide s’écoule de façon continue, elle en entend presque le clapotis rassurant. Bientôt, pourtant, sa bulle éclate et son souffle se coupe brusquement. Elle reconnaitrait cette sensation au beau milieu d’une foule, elle percevrait la saveur acide qui orne les émotions de Caleb entre mille. C’est plus fort encore qu’à leur dernière rencontre, c’est un poignard qui se plante dans son coeur et entaille profondément, manquant lui faire perdre tous ses repères. Elle n’entend pas son prénom, seulement : « Par tous les Saints… Tu es bien là ! » Le contact a renforcé sa sensation d’oppression et elle bénit les manches de sa robe de la protéger de l’influence directe qu’aurait pu avoir se peau. Elle papillonne des yeux, la rousse, surprise d’une telle proximité, surprise aussi de le voir entre ces murs après tant de temps. N’était-il pas mort ? Il rit et elle est assaillie par une myriades de contradiction, comme s’il était lui-même divisé, lui-même incertain de ce qu’il fallait croire. « Attends une minute, si tu es là… Ça veut dire que… ? Non… Ce n’est pas possible. Je suis vraiment en train d’halluciner, c’est ça ? » Elle comprend alors que c’est en sa présence qu’il ne croit pas. Hallucination. Son masque face à la haute société était-il si parfait qu’aucun ne voyait sa véritable nature, jamais ? Sa monstrueuse nature. Les regrets qui peignaient ses prunelles d’ambre, si souvent dissimulé derrière les apparats de calme et de douceur, dont elle n’avait pas besoin au sein de la Clé Noire. Elle ne sait guère quoi lui répondre alors elle ne dit rien, elle demeure observatrice de ses gestes, de cette manière de s’installer et de baisser les manches sur des cicatrices qu’elle verrait même si elles étaient courtes sous trois couches, parce qu’elle les lit au travers de ce qu’elle réceptionne bien malgré elle, empathie qui lui ferait presque pleurer la douleur que lui musèle, que lui dissimule. C’est comme vivre encore et encore la fin tragique d’une âme agonisante et ça lui entaille l’esprit aussi sûrement qu’une lame le ferait. « Je suis… Content de te voir. » Elle prend conscience des fleurs séchées qui brûlent encore doucement dans un récipient tout près d’elle, libérant leur parfum, quand une gerbe anormale s’étend, la poussant à se relever et s’éloigner. Dés lors, à distance de l’élément, il reprend son crépitement classique, chaleureux et apaisant.

Elle tremble de tout son être, l’accumulation des émotions d’autrui ne lui ayant pas laissé le temps de se remettre, de se ressaisir pour avaler encore autant de peine. Elle marche dans ce bruissement de tissu délicat qui la suivait toujours, même à la boutique où elle était couturière. Elle inspire profondément, cherchant l’air, cherchant la maîtrise. « Je ne t’ai jamais croisé ici. J’ai pensé que tu étais parti loin du Joyau, pas que tu étais plus malheureux encore. » Enoncer des faits, affirmer des choses qu’elle n’était pas censée voir, presque un trait de caractère qu’on mettait volontiers sur le compte de l’intuition, d’une grande faculté de déduction. « Pourquoi la Clé Noire, Caleb ? » Pourquoi venir se consumer aux cendres des excès, pourquoi venir s’abandonner à ceux qui veulent changer le système, peut-être pas toujours de la bonne façon ? Elle cherchait le motif de colère, la raison qui l’avait mené sur une telle pente glissante. Elle cherchait surtout les traces du Compagnon qu’elle apaisait et qu’elle n’avait finalement pas pu aider. Goût d’échec sur la langue.
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